Jeudi 16 mai 2019
Nouvelle Acropole Montréal a organisé une activité dans le cadre de la journée du vivre ensemble en paix promulguée par les Nations Unies le 8 décembre 2017. Dans un monde où les divisions et l’incompréhension entre les peuples persistent et où les séparatismes et les extrémismes semblent s’accentuer, l’Assemblée générale des Nations Unies a décrété cette journée internationale suite à une prise de conscience tel que présenté dans le texte d’adoption qui stipule « qu’il importe de respecter et de comprendre la diversité des religions et des cultures dans le monde, de préférer le dialogue et la négociation à l’affrontement et de s’entraider ».
Nouvelle Acropole partage cette constatation de l’ONU et remarque qu’il existe un décalage croissant entre les idéaux énoncés dans les chartes et ce qui est vécu dans la vie quotidienne. Comment remédier par exemple à la perte de profondeur dans les relations sociales? Les principes établis par la charte internationale des Nations Unies sont au cœur de l’action philosophique de Nouvelle Acropole depuis 1957 dans plus de 60 pays en valorisant la formation intérieure à travers son programme de philosophie appliquée. En effet, la bienveillance est une qualité qui peut s’appliquer à tous et pas simplement à notre famille ou à nos proches et à laquelle on peut s’éveiller grâce à une étude comparée des philosophies d’Orient et d’Occident.
Le thème central de cette activité était la bienveillance, une valeur peu commune au 21e siècle et à laquelle il convient de redonner une portée réelle pour vivre la fraternité. Les conférenciers ont posé aux participants les trois questions suivantes afin d’encourager des discussions en tables rondes et favoriser un dialogue et une écoute de l’autre : Quels sont les empêchements du vivre ensemble en paix? Quelle sont les solutions collectives ou individuelles permettant de se diriger vers un vivre ensemble en paix? Qu’est-ce que chacun de nous peut faire concrètement pour plus de bienveillance?
Les participants ont par exemple cité la réactivité, la colère, la susceptibilité, ou le manque d’empathie qui découle de nos préjugés et opinions préconçus comme des facteurs d’empêchements au vivre ensemble. Ils ont proposé comme solution une éducation axée sur les valeurs, l’ouverture à l’autre et la générosité dès le plus jeune âge et d’accorder plus de valeur à l’être humain dans le respect de la diversité. Aussi, les participants ont partagé des actions concrètes qu’ils souhaiteraient entreprendre pour plus de bienveillance comme par exemple être plus présent pour les autres et favoriser l’écoute pour comprendre des points de vue différents au lieu d’essayer de convaincre.
Pour en savoir plus sur la journée internationale du vivre ensemble en paix des Nations Unis, nous vous invitons à suivre le lien suivant : https://www.un.org/fr/events/livinginpeace/